Avant le post-traitement I Post-traitement I Matériel
Avant de la publier une photo ou d'en faire un tirage, le post-traitement est-il une étape nécessaire ?
✔ Avant le post-traitement
La photo numérique reproduit-elle fidèlement ce que vous voyez ?
Qu'il s'agisse de la vue (œil) ou de l'image photographique (capteur), malgré des procédés différents, le principe est identique : captation de la lumière, analyse.
La vision humaine ne se limite pas au rôle de l'œil. L'image perçue par l'œil est transmise au cerveau qui à son tour l'analyse et l'interprète en fonction des informations qu'il possède. Quelques exemples :
● Vous assistez à un mariage et suivez la mariée à l'intérieur et à l'extérieur de la mairie. Quels que soient l'éclairage et l'intensité de la luminosité, la robe de la mariée vous apparaît blanche (pour le cerveau, le blanc est blanc).
● Dans le parc, que la mariée soit exposée au soleil ou à l'ombre d'un conifère, vous la percevez distinctement.
● Quelle que soit la scène que vous regardez, que voyez-vous ? Votre œil voit l'ensemble des éléments composant la scène, mais votre cerveau fait un tri sélectif, votre attention se porte sur un élément en fonction de votre centre d'intérêt du moment, de votre sensiblilité … Par exemple, vous regardez amoureusement votre bien-aimé(e) au sein d'un groupe de plusieurs personnes. Vous ne « voyez » que votre bien-aimé(e).
● Lorsque la vue rencontre des problèmes (acuité visuelle) on la corrige (port de lunettes ou lentilles). Un capteur est plus ou moins performant. Il en résulte des défauts : bruit, contraste, couleurs.... La correction s'effectue en post-traitement.
● On pourrait ainsi multiplier les exemples.
Vous l'avez compris, pour de multiples raisons, le post-traitement parachève la photo. C'est une étape indispensable.
En premier lieu, il s'agit de corriger vos fatales erreurs ou les défauts inhérents aux faiblesses de l'appareil (insuffisances du capteur, de l'objectif, des fonctionnalités). Cette étape vous permet aussi de dynamiser l'image, d'exprimer votre point de vue, de créer une émotion, un sentiment, de mettre l'accent sur un élément pour attirer l'attention du spectateur ...
Vous n'avez pas encore franchi le pas du post-traitement ? Il n'est jamais trop tard pour bien faire, pour vaincre vos appréhensions (peur de ne pas savoir faire). Si vous optez, et vous ne le regretterez pas, pour Photoshop Lightroom CC, avec l'aide des tutoriels réalisés par des spécialistes, que j'ai sélectionnés spécialement pour vous, vous maîtriserez rapidement ce logiciel et le post-traitement deviendra pour vous une étape incontournable.
Exemple d'une photo où les défauts de l'appareil (correction de l'objectif et des perspectives (upright), tonalités) sont corrigés grâce à Lightroom
AVANT
APRÈS
En conclusion une photo se réalise en 3 étapes :
Parmi les nombreux logiciels disponibles pour le retouche photo, voici une sélection :
Autres logiciels :
Comment analyser ?
En premier lieu se poser les questions :
● quelle est votre première impression à la lecture de la photo ?
● la photo dégage-t-elle une idée forte, exprime-t-elle clairement votre intention ?
● l'image guide-t-elle le spectateur vers le point d'intérêt principal ?
● le sujet choisi est-il mis en valeur ? Le sujet et la composition jouent un rôle primordial pour rendre compréhensible l'intention du photographe.
● les réglages sont-ils adaptés à la situation ?
Les erreurs consécutives aux réglages ont différentes causes :
● au vu de vos réponses, que serait-il possible d'améliorer ?
Que faire après l'analyse ?
En développant votre esprit critique, vos facultés d'analyse, vous apprendrez à maîtriser vos erreurs, à mieux utiliser votre appareil photo.
Les problèmes cernés, on peut dès lors envisager de corriger, d'améliorer la photo, faire d'une image banale, médiocre, une image agréable à regarder.
Le post-traitement étant une étape nécessaire, vous devez à la prise de vue opter pour le format RAW.
De nombreux logiciels de retouche d'image sont disponibles, du gratuit au logiciel pro. Parmi eux, un logiciel complet et performant : Photoshop Lightroom CC (leader du marché).
photo 2 : après post-traitement (cadrage, exposition, luminosité/contraste)
Alors, bien sincèrement, laquelle des 2 est plus expressive ?
Ces exemples vous montrent un point important : le but du post-traitement est de rendre plus lisible ce que VOUS, vous voulez montrer.
Le diapomara est un moyen d'expression, un langage audiovisuel. Toute forme d'expression, tout langage a ses codes, des règles de bases à connaître.
Dans cet article, nous n'étudierons pas les logiciels permettant de réaliser un diaporama, mais les méthodes pour construire l'histoire..
L'importance de la composition pour réussir une photo vous est détaillée dans Apprendre à photographier. Elle est également primordiale dans la réussite d'un diaporama.
Le diaporama d'hier et d'aujourd'hui
Un diaporama pour qui ?
Quelle durée ?
Lorsque l'on consulte un album photo, chacun tourne les pages à son rythme, décide du moment d'interrompre la lecture. Avec un diaporama, le spectateur subit, n'a aucune maîtrise sur le déroulement, d'où le risque de plonger rapidement dans l'ennui. Pour éviter ce désagrément la réalisation doit être de courte durée (quelques minutes). Si le diaporama nécessite une longue durée, scindez-le en plusieurs parties afin de laisser libre le spectateur de visionner à son gré (par exemple pour un voyage : étape1, étape2, etc.).
Quelle durée d'affichage pour chaque photo ?
Le cerveau humain analyse en moins d'une seconde une image (exemple avec les clips publicitaires). Toutefois, pour le confort visuel, la durée d'affichage est de 3 à 5 secondes. Plus la durée d'une photo est longue, plus le rythme est lent : une longue séquence avec un rythme lent engendre la monotonie, le spectateur éprouve rapidement de la lassitude. À l'inverse, plus la durée d'une photo est courte, plus le rythme est rapide : une longue séquence avec un rythme rapide génère une fatigue visuelle.
Dans le cas ou une image est composée de plusieurs photos, faut-il augmenter sa durée d'affichage en conséquence ? NON ! La présentation simultanée de plusieurs photos est un plan d'ensemble auquel peut succéder la série des photos contenues dans l'image : même principe qu'une photo en plan large suivie de plusieurs zooms.
Dynamisez les images.
Dans les faits, peu de modèles de transitions sont nécessaires à la réalisation d'un diaporama.
S'il faut respecter la signification d'une transition à l'intérieur d'un diaporama, une nouvelle sélection peut être adoptée dans un autre projet. Des logiciels proposent des modèles à thèmes : vacances, voyage, mariage, naissance, sport ... Ces transitions sont à consommer avec modération. À noter qu'une transition ne doit surtout pas attirer l'attention sur elle-même au détriment de la photo.
La méconnaissance du rôle des effets et des transitions engendre de récurrentes erreurs.
Insertion de vidéos
Là encore, un point qui mérite d'être éclairci.
En audiovisuel, diaporama et vidéo sont 2 langages distincts. C'est à dire que l'on optera pour l'un ou pour l'autre de ces langages. L'alternance de séquences tantôt de photos, tantôt de vidéos est considérée en audiovisuel comme faute. En revanche, l'ajout d'une brève séquence vidéo pour créer l'animation d'une photo dynamisera le diaporama (par exemple : une photo d'un sportif, suivie de quelques secondes vidéo de l'exploit). Dans tous les cas les vidéos insérées doivent être une information complémentaire à la photo qui précède. N'en abusez pas.
Titres et légendes
Un titre pour démarrer le diaporama permet d'annoncer le sujet. Dans certains cas, on peut avoir recours à des titres intermédiaires, par exemple pour l'itinéraire d'un voyage : annoncer les villes traversées.
Le but d'une légende est d'apporter une information complémentaire : nom d'un lieu, d'un site, d'un personnage, d'une spécialité ...
Respectez l'orthographe d'un nom propre.
Musique et commentaires
L'utilisation de commentaires dans un diaporama exige rigueur et présentation soignée. Hormis dans le diaporama pédagogique, il vaut mieux ne pas en faire usage.
Non, il ne s'agit pas de vous proposer le rêve américain (à réserver pour une cure de sommeil), osez la Nuit américaine.
Cette technique cinématographique permet de donner un effet nocturne à une scène filmée de jour. Cette technique fut souvent utilisée au cinéma de 1950 à 1980, aujourd'hui, elle a fait des émules chez les photographes.
Le procédé est simple, il consiste à appliquer une sous-exposition (AE -2/-3) avec (ou non) utilisation d'un filtre (bleu foncé pour la couleur, rouge ou vert pour le noir et blanc). Certains logiciels (Photoshop, Paint Shop Pro ...) permettent de réaliser cet effet en post-production.
La première condition pour réussir est de choisir une scène dont l'éclairage est contrasté. Une scène avec ou sans premier plan ?
Le premier plan est le sujet principal. Il est mis en valeur par un éclairage (flash, lampe …). L'arrière-plan est assombri. Un effet chromatique bleuté (avec filtre ou en postproduction) créera l'ambiance nocturne.
prise de vue normale
prise de vue avec sous exposition (correction d'exposition -3), flash pour le premier plan, filtre bleu
La scène entière est sujet principal. Il importe alors de prendre en compte les règles de la composition. Attention, ne vous laissez pas trahir par les ombres crées par l'éclairage (soleil en extérieur, lampe dans une pièce).
Réalisation en postproduction
l'image ci-dessus est traitée en postproduction avec Photoshop : fusion de 2 photos
Sur photo 1 : effet Moonlight.3DL (Réglages > Recherche des couleurs > Fichier 3DLUT > Moonlight.3DL)
Copier/Coller photo 2 sur photo 1 et effets de lumière
Vous avez compris la technique, elle est simple à mettre en œuvre. Maintenant à vous de jouer, bonne nuit ..... américaine.